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mercredi 15 juin 2011

Rencontre UTR, UD, Conseillers CFDT de la CPAM Paris, le 7 juin 2011


Pourquoi cette rencontre ?
Des menaces de fermeture de centres SS à Paris, des menaces de fermeture de centres de soins ont motivé l’UTR a demandé à l’UD d’organiser une rencontre avec les conseillers CFDT de la CPAM. L’UTR se positionne comme représentant une partie des usagers.

Les conseillers CFDT de la CPAM sont positionnés pour impulser les perspectives CFDT dans l’action sociale, ils n’interfèrent pas dans les relations de travail qui sont du ressort des Instances de Représentation du Personnel, IRP.

Les évolutions de la CPAM de Paris

Les évolutions de la CPAM de Paris s’inscrivent dans le contexte plus général de la Sécurité Sociale.

La CPAM n’est plus « gérée » par un président élu mais par un directeur désigné par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, CNAM, en fait le gouvernement. Les administrateurs sont maintenant des « conseillers » désignés par les organisations patronales, syndicales et autres.
La CPAM a perdu son autonomie antérieure, son directeur doit rendre des comptes à la CNAM.

Pour son action, la CPAM passe un Contrat Pluriannuel de Gestion, CPG, avec la CNAM. Si les 2/3 du conseil sont opposés au contrat passé par le directeur avec la CNAM, le directeur doit faire une autre proposition de contrat. Ce contrat définit les orientations et les moyens de l’action de la CPAM négocié avec la CNAM.

Grace à l’informatisation, le cœur du métier de la CPAM a évolué. Il est passé de la liquidation des droits (les remboursements divers) à la gestion des risques de santé. La productivité s’est améliorée. Ainsi Les effectifs sont passés de 6 000 salariés à un peu plus de 3 000. Les gains de temps dans les remboursements automatisés permettent de cibler des risques et de les gérer. Ainsi, le diabète fait l’objet d’une campagne préventive, les malades sont alertés sur des mesures à prendre et des possibilités de traitements. Il est prévu de lancer une telle action en direction des femmes enceintes (les contacter pour les visites périodiques).
L’informatisation permet de procéder aux remboursements plus rapidement avec les cartes Vital. Les médecins qui ne veulent pas s’équiper de l’informatique rendent les remboursements plus couteux en frais de gestion et pénalisent la collectivité.

Les bases de données, les dossiers individuels des assurés, les dossiers des praticiens, étendus maintenant aux hospitaliers, peuvent donner une masse de renseignements sur les consommations de prestations et les praticiens qui respectent les secteurs 1 et 2.

Les traitements informatiques n’ont pas fait disparaître la nécessité de l’accueil des assurés dans des centres SS. Des problèmes subsistent : le pré accueil n’est pas encore bien assuré, il doit permettre d’éviter l’attente et d’orienter l’assuré vers un agent compétent. La qualité et la compétence de l’accueil devient plus importante que le nombre de centres.
Il faut également améliorer l’information par la plate-forme téléphonique.
La localisation des centres devient une question d’adaptation aux besoins des assurés ; ces derniers concernent plus l’est et le nord de Paris que l’ouest de la Ville. Un plan immobilier est en cours à la CPAM, d’où des fermetures et des évolutions des locaux : accueil handicapés (supprimer les bureaux en étage), implantation de bornes pour obtenir divers documents plus rapidement … Il existe actuellement des locaux inoccupés et devenus inutiles. Les centres peuvent diminuer sans pour autant diminuer le nombre des points d’accueil extérieurs à ces centres (ceux des hôpitaux par exemple).

Par rapport au plan immobilier actuel, les conseillers CFDT ont argumenté qu’il convenait d’améliorer la qualité de l’accueil des assurés, donc de la compétence des salariés SS, avant d’envisager une redistribution des locaux dans la Ville.

Les centres de santé

Il existe plus de 90 centres de santé à Paris, ils n’ont pas tous le même statut : municipaux, SS, mutuelles, organismes … ils ont le même but : soigner et respecter le tiers payant, les tarifs conventionnés et accepter les CMU, AME et autres populations. Il ne faut pas les confondre avec les Maison de santé qui sont des organisations avec convention accueillant des soignants libéraux et encore moins avec les faux centres de santé qui ne sont que des regroupements professionnels médicaux libéraux.

La ville de Paris avait des problèmes avec des centres de santé. La CPAM également. avec le centre Réaumur. Un audit commun aux deux institutions CPAM et Ville de Paris a été réalisé. Cet audit faisait des recommandations pour améliorer la gestion et le fonctionnement, mais pas de fermetures. Le résultat a été utilisé par l’adjoint au maire de Paris chargé de la santé, Jean Marie Le Guen, pour décider de la fermeture de 2 centres. Face à l’action de comités de défense, la décision a été annulée par le Maire.

Cependant, certains centres de santé présentent des difficultés. Les modes de gestion ne sont pas orthodoxes et laissent à désirer, pour un d’entre eux cela va jusqu’à rendre suspect la qualité médicale, donc c’est dangereux. Les adhérents CFDT et les Conseillers CFDT ont tiré la sonnette d’alarme.
Une maison médicale de garde, qui fonctionne le vendredi soir et le week-end s’est ouverte à côté du Centre Réaumur, mais ceci est mal connu de la population.
L’intérêt de s’occuper des centres de santé tient au fait qu’ils sont des organismes qui permettent à des populations fragilisées de se soigner : CMU, AME … et de maintenir une défense des tarifs conventionnés.

Suites :

- Vendredi 10 juin 2011, l’UTR rencontre la section CFDT de la CPAM Paris (les salariés)
- Mercredi 5 octobre2011, nouvelle rencontre UTR, UD, conseillers CFDT de la CPAM. A 14 h 30.

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