Compétitivité :
L’allègement du coût du travail
nécessite des contreparties pour les salariés
nécessite des contreparties pour les salariés
La
CFDT est satisfaite que le gouvernement intègre dans ses orientations
la majorité des propositions sur la compétitivité hors-coût issues du
rapport de Louis
Gallois, notamment en matière d’investissement, de formation, de
recherche et de développement.
Ce rapport souligne l’importance du dialogue social pour développer la compétitivité de notre pays.
Le gouvernement envisage un allègement du coût du travail par un crédit d’impôt. Pour la CFDT, une telle mesure nécessite
des contreparties en termes de qualité de l’emploi (réduction de la précarité, formation, conditions de travail).
Le patronat, une nouvelle fois entendu par le gouvernement, doit
s’engager positivement dans la négociation Sécurisation de l’emploi.
Le crédit d’impôt compétitivité-emploi doit donc être
conditionné à la réussite de la négociation Sécurisation de l’emploi et à
l’obtention d’améliorations concrètes pour les salariés.
La
CFDT approuve que le financement de la compétitivité et celui de la
protection sociale soit dissociés. Elle souhaite que le Haut conseil du
financement de la protection
sociale étudie la piste de la CSG dans le cadre de la mission qui lui
est confiée.
Elle note
que la hausse de TVA sera compensée pour les entreprises par la réduction fiscale
dans le cadre de l’allègement du coût du travail (en particulier
dans les hôtels, cafés et restaurants, ainsi que dans l’artisanat du
bâtiment).
Ce sont donc les consommateurs qui vont payer…
La
CFDT s’inquiète du choix de réduire les dépenses publiques. Elle sera
vigilante sur les politiques publiques qui seront abandonnées ou
réduites.
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