Non à la surenchère !
Les équipes
d’UTR ou d’URR sont sollicitées par la CGT pour participer à des rencontres
Inter UCR locales dans le cadre de la journée d’action du 3 juin organisée par
la CGT Retraités.
La CFDT
Retraités ne s’inscrit pas dans cette initiative. Elle rappelle qu’elle n’appelle
pas à cette journée d’action et recommande aux équipes de ne pas s’y associer.
La CFDT
Retraités regrette cet appel unilatéral tant sur la forme que sur le fond.
Le procédé
utilisé par la CGT est pour le moins cavalier. Alors même que l’Inter UCR se réunissait
en février dernier, la lecture de l’Humanité nous apprend que la CGT organise une action de dimension nationale
sur le pouvoir d’achat des retraités. Y sont associées les organisations SUD et
FSU alors qu’elles ne font pas partie de l’Inter UCR. Cette positon ne peut qu’affecter
l’équilibre de nos relations.
La date du
3 juin, qui a été choisie, tombe pendant la tenue du congrès confédéral de la
CFDT. Cela ne tient pas du hasard.
De surcroît,
les explications franches et nécessaires n’ont pas pu avoir lieu, car la CGT a
décliné l’invitation à la dernière réunion de l’Inter UCR programmée en avril.
La CFDT
Retraités est en désaccord sur le fond. Le programme revendicatif présenté par
la CGT est démesuré eu égard à la situation économique et des comptes sociaux. À
titre d’exemple, la CGT propose l’alignement d’un minimum de pension sur le
niveau du Smic qu’elle revendique soit 1 700 euros. Elle fait le grand écart
avec la position commune adopté jusqu’alors par les partenaires syndicaux
retraités pour une pension égale au Smic net pour une carrière complète. Pour
la CFDT Retraités, la priorité reste les basses pensions. Après l’annonce du
Premier ministre, nous attendons les mesures concrètes pour la préservation du pouvoir
d’achat des pensions inférieures à 1 200 euros.
Pour la
CFDT Retraités, le mouvement syndical et les retraités n’ont rien à gagner à
cette gesticulation sur fond de démagogie.
La CFDT
Retraités invite les équipes syndicales à poursuivre l’action « ni report, ni
remise en cause », de la loi pour l’accompagnement de la perte d’autonomie et l’aboutissement
de la loi en projet notamment par la distribution massive du tract national.
Michel
Devacht,
Secrétaire général
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