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Courrier : UTR CFDT Secteur 11ème/12ème
Maison des associations du 12ème
181 Avenue Daumesnil - 75012 Paris
mél : cfdt-paris11.12 at orange.fr (remplacer at par @)

mercredi 27 février 2013

Après-midi festive




Pour voir toutes les photos, cliquer sur le lien :
https://picasaweb.google.com/chekstein2/ApMidiFestive2013?authkey=Gv1sRgCOOYqJTCzvO-FA#

Visite du château de Monte CRISTO


 Visite du château de Monte CRISTO

 

La commission « Loisirs » prévoit une sortie printanière le mardi 16 avril 2013

 

Le matin : visite du Château de Monte Cristo

Repas pris au restaurant pour ceux qui le désireront. Après-midi : promenade autour des panneaux représentant les oeuvres des impressionnistes ou autre suivant les possibilités physiques et le goût des participants.

Le coût de la journée serait de 35 euros environ (guide + repas)

 

Les personnes intéressées voudront s’inscrire avant le 21 Janvier 2013 à Daniel DUCRE, tél : 01 30 92 17 64 ou à Marie-José SUREL, tél : 01 30 24 36 12

Le château de Monte-Cristo, demeure et parc d'Alexandre Dumas, se situe sur la colline du Port-Marly, entre Marly-le-Roi et Saint-Germain-en-Laye. Une balade dans le parc et une visite du château vous feront découvrir tout l'univers de l'écrivain à travers une collection de gravures, peintures et reproductions

mardi 26 février 2013

Débat Transition Energétique

 
3ème Réunion du Conseil National du Débat Transition Energétique (CNDTE)
22 février 2013
 
 
Cette nouvelle réunion du CNDTE s’est tenue sous la présidence de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho, avec le secrétaire général du débat (Thierry Wahl) et Laurence Tubiana, Bruno Rebelle (Comité de pilotage) et 3 experts (MM. Granjean, Colombier et Criqui).

Au-delà des aspects matériels de l’organisation du débat (budget, plan de communication …), le cœur de la réunion a porté sur la présentation de scenarios énergétiques.  Scenarios à l’échelle du monde et scenarios français.

Les scénarios

Comme rappelé par les experts, « un scenario n’est pas un exercice de prospective, mais une projection conditionnelle et un exercice d’aide à la décision ». Une demi-douzaine de scenarios ont été présentés : DGEC, CIRED, ADEME, NEGAWATT, NEGATEP …

Le Conseil (CNDTE), par collèges de parties prenantes, a échangé sur les critères devant permettre de comparer et d’évaluer les différents scénarios. La CFDT, avec les autres syndicats, a mis en avant :

-        L’acceptabilité sociale des changements, la justice sociale, la cohésion sociale

-        Les effets sur l’emploi en quantité et qualité

-        Les impacts environnementaux (Climat, Biodiversité, ressources rares …)

-        La Sécurité et Sûreté, la transparence, la réversibilité des choix

-        L’efficacité économique (certains ont évoqué la compétitivité)

-        L’indépendance énergétique et la sécurité d’approvisionnement

Les autres collèges ont exprimé des choix de critères assez proches voire convergents :

-        Le respect des engagements, la démocratie, la participation

-        L’ancrage local, l’autonomie, la faisabilité

-        La résilience ; la robustesse ; le partage coûts / bénéfices …

Le déroulé et modalités du débat

Le secrétaire général du Débat en a rappelé le cadre général :
Le débat sur la transition énergétique se déroule dans toute la France et conduira à un projet de loi de programmation en octobre 2013. Celui-ci a pour objectif de diffuser de l’information sur la transition énergétique, de permettre l’expression des préoccupations de tous et de traiter le plus largement possible des différents aspects de la transition énergétique

Les initiatives régionales

Dans les prochaines semaines, toutes les régions vont organiser des débats territoriaux de différents niveaux : communautés de communes, départements, régions. La CFDT doit être associée à la préparation de ces événements et revendiquer une place dans l’animation de ces débats. A notre demande, les écoles, lycées et universités seront interpellés pour prendre leur part à ce débat pour les services énergétiques des générations futures. Toutes les dates de ces initiatives seront bientôt disponibles sur le site internet : www.transition-energetique.gouv.fr . La presse quotidienne régionale  sera sollicitée pour relayer tous ces débats. Vigilance !


Les prochains travaux du conseil national du débat

Ils porteront sur l’examen des trajectoires pouvant conduire à tel ou tel changement dans le recours aux sources d’énergie et à leurs vecteurs.

Seront discutées aussi les conditions de réussite de ces transitions énergétiques et des évolutions de notre modèle de développement (modes de vie, production, consommation …).

Prochaine circulaire pour une implication syndicale complète et globale

Dans les prochains jours, nous reviendrons sur tout l’outillage documentaire et de pratiques syndicales qui peut être mobilisé pour une intervention CFDT multiforme, visible et cohérente, du niveau national jusqu’à la section syndicale d’entreprise.
La visibilité de la CFDT doit concourir à influencer les choix pour un nouveau modèle de développement durable, écologique et équitable.

 

jeudi 21 février 2013

Comment accéder à la bibliothèque Internet de l’UCR CFDT ?



Comment accéder à la bibliothèque Internet de l’UCR CFDT ?

 Le nouveau site de la confédération entraine des changements pour l’accès à l’espace privé dédié à l’UCR.

En 2013, il faut cliquer sur « Espace adhérents » pour se connecter avec son identifiant et son mot de passe.

En résumé que vous passiez par www.cfdt.fr ou www.retraites.cfdt.fr, cliquez sur « Espace adhérents ».
 

Rappelons que dans l’espace privé de l’UCR vous trouverez tout ce que l’UCR produit depuis 2006 : Irex, circulaires, Retraité Militant, Fil Bleu, Guides, textes de référence…

L’identifiant est indiqué sur votre carte d’adhérent, le mot de passe dans CFDT Magazine et Syndicalisme Hebdo (en ce moment c’est « eolienne »).

D’autre part, les responsables disposent d’un accès réservé donnant d’autres informations confédérales comme les cotisations enregistrées au SCPVC (identifiant numéro SCPVC + mot de passe adressé dans la boîte statutaire).

N’hésitez pas à nous interroger en cas de difficultés.

Intervention de l’UCR-CFDT au conseil national confédéral


Intervention de l’UCR-CFDT
sur l’actualité revendicative
au conseil national confédéral
 Le conseil national confédéral se tient du 19 au 21 février 2013. Vous lirez ci-dessous l’intervention prononcée par Gilbert Jérôme au nom de l’UCR-CFDT lors du débat sur l’actualité revendicative.
 
1. Accord sécurisation de l’emploi et complémentaire santé
La conclusion de l’accord sur la sécurisation de l’emploi est accueillie avec satisfaction par la CFDT Retraités. Notre démarche de solidarité entre les générations nous fait participer à la lutte commune pour l’emploi.
C’est elle qui garantit la cohésion et réduit les inégalités sociales.
C’est elle qui garantit aussi la sauvegarde de notre système de protection sociale dont les comptes sont fortement affectés par la baisse significative des recettes.
La CFDT Retraités se réjouit également des droits nouveaux acquis par la négociation de cet accord. Elle apprécie en particulier l’ouverture consentie à la généralisation des complémentaires santé qui satisfait (au moins partiellement) une revendication de la CFDT.
Voilà une opportunité que la CFDT Retraités ne souhaite pas laisser passer.
 

mercredi 20 février 2013

Accès aux soins : un nouveau centre de santé flambant neuf à Paris | Le Quotidien du Medecin

Rarement enthousiasme (non feint) n’a été partagé par autant d’acteurs lors de l’inauguration d’un centre de santé. Les maires de Paris, Bertrand Delanoë, et du 11e arrondissement, Patrick Bloche, accompagnés de l’adjoint à la santé Jean-Marie Le Guen, le président du conseil d’administration de l’Institut partenaire Alfred-Fournier, mais aussi les représentants des habitants, étaient tout sourire, lors de la visite du bâtiment flambant neuf, sis à l’angle des rues Pétion et Chemin-Vert de la capitale (...)

Lire l'article du Quotidien du Médecin :

Accès aux soins : un nouveau centre de santé flambant neuf à Paris | Le Quotidien du Medecin

mardi 19 février 2013

Pas de manifestation commune


Rappel : Pas de manifestation commune
 

Comme il est précisé dans l’Irex n°41 du 8 février 2013, l’Inter UCR a rejeté la proposition de l’UCR CGT pour l’organisation d’une manifestation nationale après son congrès confédéral.
Après bien des tergiversations sur la rédaction du courrier (UCR FO principalement), la demande de rendez-vous auprès du Premier ministre lui a été adressée en fin de semaine dernière. Vous trouverez, ci-joint, les courriers envoyés au Premier ministre et à la ministre chargée des Personnes âgées et de l’autonomie.

Plusieurs UTR nous font part de sollicitations de la CGT locale soutenue par la FSU (???) pour participer à des manifestations dans la deuxième quinzaine de mars. La FSU est une des composantes de la FGR FP. C’est donc la FGR FP qui s’exprime dans l’intersyndicale, non une de ses composantes et la FGR FP ne soutient pas la proposition de la CGT.
C’est la CGT qui insiste pour la présence de la FSU. On comprend pourquoi.

La CGT essaie de contourner les UCR en proposant une mobilisation locale bien que les revendications portées par l’Inter UCR ne peuvent traitées qu’au niveau national. Nous vous demandons donc de ne pas donner suite à ces appels et de rester dans l’esprit unitaire de la dernière Irex.
Michel Devacht,
Secrétaire général


Annexe : demande d’audience

RETRAITES COMPLEMENTAIRES 5ème séance


CINQUIEME SEANCE DE NEGOCIATION

SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES

 

 

La réunion du 14 février[1] n’a donné lieu à aucune avancée, compte-tenu de l’attitude fermée de la délégation patronale. Celle-ci a remis sur table un document qui se contente de reprendre l’ensemble des demandes qu’elle avait formulées lors de la précédente réunion. Ses principales orientations sont les suivantes :

 

·       Une moindre revalorisation des pensions Arrco et Agirc, en fonction du taux d’inflation moins 1 point, entre 2013 et 2017 avec une clause de réexamen au deuxième semestre 2015.


·       Un refus de principe de la délégation patronale d’examiner la protection des basses pensions, au nom du caractère contributif des régimes complémentaires, et une proposition d’interpellation des pouvoirs publics afin qu’ils traitent cette question dans le cadre des régimes de base.

 

·       Une augmentation progressive du taux d’appel des cotisations de 125% à 130%, entre 2015 et 2020, à condition d’une réforme du financement de la protection sociale qui réduirait les prélèvements sociaux sur les entreprises.

 

·       La calcul des pensions de réversion Arrco et Agirc en fonction de la durée du mariage dès 2014.

 

·       L’engagement de négociations avec l’Etat à partir de 2015 sur la prise en charge des droits des chômeurs en matière de retraite complémentaire.

 

·       Des mesures générant un gain de trésorerie, notamment le versement mensuel des cotisations.

·       Des orientations de moyen et long terme :

o   La poursuite des travaux concernant la convergence des régimes,

o   La mise en place d’un dispositif d’épargne retraite pour les cadres, alimenté par une partie de leur cotisation obligatoire de prévoyance collective,

o   L’engagement d’une réflexion sur les groupes de protection sociale (architecture et coûts de gestion),

o   La remise en cause des possibilités de départ en retraite sans décote à l’âge légal à partir de 2019.

  

Ce que dit la CFDT

 

Dès le début de ces négociations, la CFDT a pris la mesure des graves difficultés financières rencontrées par les régimes de retraite complémentaire. Elle considère que les organisations syndicales et patronales ont une responsabilité en la matière, vis-à-vis des actifs comme des retraités.

 

Les efforts à réaliser doivent nécessairement être justes, c’est-à-dire :

·       Revêtir une dimension temporaire, sur une période de deux ans (2014-2015),

·       Etre répartis équitablement entre les entreprises, les actifs et les retraités,

·       Préserver les retraités modestes, notamment ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté.

 

A ces conditions, une moindre revalorisation des pensions et une augmentation du taux de cotisation, de préférence sans acquisition de droit (taux d’appel), pourraient s’envisager en parallèle, sur une période limitée aux années 2014 et 2015.

 
Pour protéger les retraités modestes, aucun progrès n’a été réalisé depuis le début des négociations, malgré les demandes de la CFDT lors de chaque réunion. Cette situation traduit plus une difficulté politique qu’un obstacle technique. Il serait par exemple tout à fait possible d’appliquer une revalorisation temporairement plus forte à l’Arrco qu’à l’Agirc.

 
La CFDT conteste l’idée que les régimes complémentaires n’auraient pas à se préoccuper des basses pensions. En effet ils consacrent d’ores et déjà une part importante de leurs prestations à des solidarités (majorations pour enfants, réversions). La situation actuelle de l’Arrco et de l’Agirc exige de renforcer les redistributions en direction des retraités les plus fragiles afin de les protéger.

 

Le calcul des pensions de réversion en fonction de la durée du mariage serait trop brutal s’il était réalisé dès 2014. La mise en œuvre d’une telle mesure devrait être différée et prévoir des phases intermédiaires.

 

La CFDT demande que les mesures de court terme soient articulées à une perspective de plus long terme, dans le sens du rapprochement des régimes complémentaires. Elle rejette la création d’un régime d’épargne retraite financé par un transfert de la cotisation de prévoyance des cadres. Elle s’oppose à toute remise en cause des possibilités de départ sans décote à l’âge légal, y compris au-delà de 2018.

 

La prochaine séance de négociation se tiendra le 7 mars prochain. La revalorisation des pensions complémentaires doit être décidée avant le 15 mars pour être applicable début avril.



[1] Délégation CFDT: Jean-Louis Malys, Secrétaire national, Véronique Descacq, Secrétaire générale adjointe, Elizabeth Le Gac, membre du Bureau national, Philippe Fontaine, Chef de file CFDT à l’Agirc, Elodie Achard et Yves Canevet, Secrétaires confédéraux.

lundi 18 février 2013

Pétition sur les dépassements

Le Syndicat de la Médecine Générale soutient la pétition lancée par la revue Pratiques : Halte aux privilèges, à bas les dépassements d’honoraires ! à signer en ligne

Mis à jour le lundi 29 octobre 2012

La revue Pratiques est profondément choquée par l’annonce de l’accord intervenu entre la sécurité sociale et les syndicats de médecins libéraux. Elle vous invite à partager la révolte de soignants et citoyens qui rejettent tout dépassement d’honoraires par les médecins ou autres professionnels de santé. Les soins ne sont pas une marchandise, les tarifs doivent être encadrés comme toute activité financée par la solidarité. Il en va de l’avenir de notre Sécurité sociale.

Pour l’abolition des privilèges, pour un débat public sur la santé ouvert à l’ensemble des citoyens, signez la pétition !
Voir en ligne : http://www.pratiques.fr/Halte-aux-privileges-a-bas-les.html

dépassements d’honoraires


Note sur les dépassements d’honoraires et l’avenant n°8

à la convention médicale


 Après l’accord signé le 25 octobre 2012, par l’assurance maladie et 3 syndicats de médecins libéraux, l’avenant à la convention médicale est paru vendredi 07 décembre 2012 au Journal officiel.

 
L’ensemble des dépassements d’honoraires, qui représente l’essentiel du reste à charge des patients, sont pratiqués en grande majorité par les médecins conventionnés à honoraires libres (secteur 2) mais également, de façon plus ponctuelle, par les médecins du secteur 1. Concentrés sur certaines régions en particulier l’Ile de France et Provence-Alpes-Côte d’Azur et certaines spécialités, leurs montants peuvent être élevés pour les patients qui ont à les supporter. Les dépassements d’honoraires représentent plus de 2 Mds € sur 19 Mds € d’honoraires dont les deux tiers pèsent directement sur les ménages, après intervention des organismes d’assurance complémentaire.

 
Avoir une assurance maladie complémentaire n’est pas, loin s’en faut, synonyme de prise en charge des dépassements d’honoraires dans leur intégralité. Mais les pratiques de négociation dans les entreprises et les branches ont une incidence sur la prise en charge des dépassements par le biais des couvertures complémentaires. Cette socialisation d’une partie des dépassements a pu conduire à un relâchement des pratiques tarifaires des médecins, aussi bien sur les montants de dépassement que sur la multiplication des actes et consultations avec dépassement.

 
1. La situation actuelle des médecins

 
Des spécialités diverses

 
On distingue les médecins généralistes (ou omnipraticiens) et les médecins spécialistes. Ces derniers exercent leur métier dans des spécialités très différentes liées soit à des activités de médecine (dermatologues, cardiologues, ophtalmologues, neurologues, gynécologues,....) soit à des actes techniques (radiologues, biologistes,...) soit à des actes chirurgicaux.

 
Des modes d’exercice différents
 

A côté de la médecine ambulatoire et de la médecine hospitalière, des situations plus complexes coexistent. Les médecins hospitaliers font des actes en consultation externe qui relèvent des règles de la médecine ambulatoire. Les médecins exerçant dans les établissements de santé  privés sont de fait des médecins libéraux exerçant dans un cadre hospitalier.

 
Des situations conventionnelles différentes pour les soins ambulatoires

mercredi 13 février 2013

Les infiltrés: Pôle-emploi: « mission impossible »

voici le lien pour l'émission des infiltrés :

http://www.france2.fr/emissions/les-infiltres

ou cliquer directement sur l'image :

 

 

enquête retraites modestes - répartition par UTR

 
 
 

L’Inter UCR demande rendez-vous


Lors de l’Inter UCR du 7 février 2013, il n’a pas été décidé d’action ou de déclaration commune. Toutefois, nous nous adresserons au Premier ministre sur le pouvoir d’achat des retraités et à la ministre déléguée aux Personnes âgées et à la Perte d’autonomie sur le dossier perte d’autonomie.
La CFDT Retraités a accueilli dans ses locaux les différentes composantes de l’intersyndicale de retraités jeudi 7 février 2013. Les représentants de l’Unar CFTC, l’Unir CFE/CGC, l’UCR CGT, l’UCR FO, l’Unsa Retraités et la FGR FP participaient à ce nouveau rendez-vous unitaire. Michel Devacht, Dominique Fabre et Ombretta Frache représentaient la CFDT Retraités.
  
1. L’évolution du pouvoir d’achat
À ce jour, les partenaires sociaux sont toujours en négociation pour trouver un accord sur l’augmentation des retraites complémentaires au 1er avril 2013. Dans l’attente de la conclusion des travaux, chacun admet que ce dossier est de la responsabilité des confédérations.
Concernant l’augmentation des pensions de retraite dans le cadre de la sécurité sociale, l’Inter UCR n’accepte pas les propos tenus par le ministre du Budget, M. Cahuzac, remettant en cause l’application de la loi de 2003 pour l’augmentation des retraites. Les organisations syndicales de retraités décident de s’adresser au Premier ministre pour évoquer la situation des retraités et de s’assurer de l’application de la loi pour la revalorisation des pensions au 1er avril 2013.
À part la tendance FSU de la FGR FP, personne n’accepte de participer à la manifestation prévue dans la deuxième quinzaine de mars par la CGT. À noter que l’UCR FO refuse de répondre favorablement à l’appel de l’UCR CGT tant qu’elle ne connaîtra les mots d’ordre de cette action.
 
2. Loi sur la perte d’autonomie

Dans la perspective de la loi sur la perte d’autonomie, nous faisons part de notre inquiétude concernant l’absence de concertation des organisations syndicales par la ministre déléguée aux Personnes âgées. Constat est fait que les différents groupes de travail et missions diverses incluent les professionnels, les politiques, les associations et des institutions diverses mais pas les organisations syndicales. Les représentants des autres UCR s’associent à notre analyse. Notre proposition d’une demande de rencontre avec Michèle Delaunay recueille un avis favorable de l’Inter UCR.

3. Perspective pour le CNRPA

L’ensemble des UCR regrette la prorogation en l’état de l’institution nationale consultative. Les UCR partagent la même inquiétude concernant son devenir compte tenu du peu d’activité déployée durant la dernière mandature.

À ce propos, il est décidé de demander que le rapport d’activité 2012 du CNRPA, discutable, envoyé par le vice-président, face l’objet d’un point au cours du prochain bureau et comité plénier.

Le CNRPA fera partie des échanges avec la ministre.
À la demande de nos représentants au comité de direction de la Ferpa, rendez-vous est fixé (le 21 février 2013) pour échanger sur les activités de la fédération européenne.
La prochaine réunion de l’Inter UCR se tiendra le vendredi 26 avril 2013 dans les locaux de l’UCR FO.

NEGOCIATION SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES


QUATRIEME SEANCE DE NEGOCIATION

SUR LES RETRAITES COMPLEMENTAIRES

 

 

La réunion du  6 février[1] s’est traduite par une évolution des positions de la délégation patronale, qui a abandonné certaines de ses demandes antérieures et indique ne plus exclure une augmentation du taux de cotisation.

 

 

Les principales propositions patronales :

 

·       Une moindre revalorisation des pensions pendant 5 ans mais avec un réexamen de la situation au deuxième semestre 2015. Le taux de revalorisation proposé est le taux d’inflation moins 1 point (avec la garantie de ne pas baisser les pensions).

 

·       Un refus d’examiner la protection des basses pensions et le renvoi de cette question à la prochaine  concertation entre l’Etat et les partenaires sociaux sur les régimes de base.

 

·       Une augmentation progressive du taux d’appel des cotisations de 125% à 130%[2], à partir de 2015, à condition d’une « évolution favorable » des cotisations sociales des entreprises.

 

·       Le transfert de cotisations d’allocations familiales vers des cotisations de retraite complémentaire.

 

·       La calcul des pensions de réversion Arrco et Agirc en fonction de la durée du mariage.

 

·       La mensualisation du versement des cotisations à partir de 2016 pour obtenir un gain de trésorerie de 9,6 Mds € par an.

 

·       Un dispositif de retraite supplémentaire pour les cadres, alimenté par une partie de leur cotisation obligatoire de prévoyance collective.

 

·       La poursuite des travaux concernant la convergence des régimes Arrco et Agirc, y compris en ce qui concerne la garantie minimale de points pour les cadres et assimilés.

 

·       L’engagement d’une réflexion sur les groupes de protection sociale (architecture et coûts de gestion).

 

·       La remise en cause des possibilités de départ sans décote avant l’âge de 65 ans[3] à partir de 2019.

 

 

Ce que dit la CFDT

 

La situation financière des régimes de retraite complémentaire s’est rapidement et profondément dégradée depuis 2011 en raison de l’aggravation de la crise, ce qui implique de prendre des mesures conjoncturelles et temporaires.

 

Face à cette situation, la délégation patronale demande une moindre revalorisation des pensions sur une durée longue (pendant 5 ans), appliquée de manière indifférenciée à tous les retraités quel que soit le montant de leur pension. Pour la CFDT, cette proposition n’est pas acceptable.

 

Si des efforts doivent être fournis, ceux-ci doivent être partagés et justes. Ils doivent non seulement être équilibrés entre retraités, salariés et entreprises, mais aussi protéger les retraités modestes. Il n’est pas envisageable de renvoyer la protection des retraités les plus fragiles à la seule responsabilité de l’Etat. Les régimes complémentaires doivent y prendre leur part.

 

A ces conditions, une moindre revalorisation des pensions ne pourrait s’envisager que de manière temporaire, sur une durée brève (2 ans), avec prorogation éventuelle en fonction de la situation des comptes des régimes. Une telle approche permettrait une meilleure prise en compte d’une éventuelle réforme des régimes de base, dont la perspective est inscrite à l’agenda social depuis la grande conférence sociale de juillet 2012.

 

L’augmentation du taux de cotisation ne règlera pas à elle seule le besoin de financement des régimes de retraite complémentaire. Cela pose la question des arbitrages à réaliser en matière de ressources nouvelles entre les différents comptes sociaux, notamment en matière de santé. Cependant, la CFDT ne s’oppose pas à une augmentation du taux de cotisation qui serait temporaire, afin de faire face aux besoins de financement conjoncturels liés à la crise, et qui ne générerait pas de droits, compte-tenu du débat à venir sur le financement de la protection sociale.

 

La question du financement de la branche famille fait partie des travaux à mener par le Haut conseil du financement de la protection sociale. Il n’est pas possible de préempter des ressources nouvelles pour les retraites complémentaires sur une hypothétique réduction des cotisations patronales d’allocations familiales.

 

Si les règles de calcul de la réversion étaient amenées à prendre en compte la durée du mariage, compte-tenu de la situation inéquitable faite aux conjoints divorcés, une telle évolution devrait nécessairement faire l’objet d’une application progressive et différée dans le temps.

 

Par ailleurs, la CFDT a constaté en séance que la délégation patronale continue à faire peser une  menace sur les possibilités de départ sans décote avant l’âge de 65 ans, et a rappelé que l’accord paritaire de mars 2011 prévoit  le maintien de cette possibilité  jusqu’en 2018.

 

Les organisation syndicales et patronales ont une responsabilité à l’égard des actifs et des retraités, pour garantir la pérennité financière des régimes de retraite complémentaire en prenant en compte à la fois la situation des plus modestes et l’équité entre les générations.

 

Les prochaines séances de négociation se tiendront les 14 février et 7 mars prochains.

 


[1] Délégation CFDT: Jean-Louis Malys, Secrétaire national, Véronique Descacq, Secrétaire générale adjointe, Elizabeth Le Gac, membre du Bureau national, Jean-Claude Barboul, Chef de file CFDT à l’Arrco, Yves Canevet, Secrétaire confédéral.
[2] Dans les régimes complémentaires, le taux de cotisation est le produit du taux contractuel (générateur de droits à la retraite) et du taux d’appel (qui ne produit pas de droits). Par exemple, à l’Arrco, pour les rémunérations inférieures à 3 031 euros par mois, le taux de cotisation de 7,5% résulte du taux contractuel de 6% auquel s’applique un taux d’appel de 125%.
[3] décalé progressivement à 67 ans par la loi de 2010 sur les retraites.